Le web continue d’évoluer à grande vitesse, mais les risques pour les enfants, eux, ne disparaissent pas. Entre contenus inappropriés, cyberharcèlement, escroqueries et réseaux sociaux addictifs, la vigilance parentale n’a jamais été aussi cruciale. Alors que les jeunes passent de plus en plus de temps en ligne, souvent dès l’école primaire, il est essentiel de connaître les nouvelles menaces du web en 2025 et les moyens efficaces de s’en prémunir.
Des dangers numériques plus discrets, mais toujours aussi présents
En 2025, les menaces sur Internet ont changé de visage. Le danger n’est plus seulement dans les contenus choquants accessibles en un clic. Il existe des phénomènes plus insidieux comme la désinformation, la manipulation émotionnelle ou les algorithmes de recommandation qui incitent à des comportements extrêmes.
Les enfants, souvent très à l’aise avec les outils numériques, ne mesurent pas toujours les conséquences de ce qu’ils partagent ou consomment en ligne. De plus, l’intelligence artificielle et les deepfakes rendent plus difficiles la distinction entre ce qui est réel et ce qui est faux, ce qui peut fragiliser leur esprit critique.
À cela s’ajoute le développement de plateformes toujours plus immersives, notamment grâce à la réalité augmentée et aux mondes virtuels. Si ces espaces sont parfois éducatifs ou divertissants, ils peuvent aussi être propices à l’isolement ou à des interactions toxiques.
Un enfant peut très facilement être confronté à des inconnus mal intentionnés, sans en être conscient. Les escroqueries numériques visant les plus jeunes se sont aussi multipliées, souvent sous des formes ludiques comme des jeux ou des applications « gratuites ».
La parentalité numérique : entre confiance, dialogue et outils adaptés
Pour protéger efficacement ses enfants, il ne suffit plus d’interdire ou de filtrer l’accès à certains contenus. En 2025, la clé est d’instaurer un climat de dialogue et de confiance. Les parents doivent s’impliquer activement dans la vie numérique de leurs enfants, tout comme ils le font pour leur vie scolaire ou sociale.
Comprendre les plateformes qu’ils utilisent, s’intéresser aux jeux qu’ils affectionnent, connaître leurs influenceurs préférés : tout cela permet de créer un lien et de prévenir les comportements à risque.
Cela passe aussi par une éducation aux bons réflexes. Savoir repérer une arnaque, identifier un comportement de cyberharcèlement, ne pas partager ses données personnelles ou savoir dire non à une demande suspecte.
Ce sont des compétences essentielles à enseigner dès le plus jeune âge. Bien entendu, l’utilisation de logiciels de contrôle parental peut compléter cette démarche. Ces outils ont beaucoup évolué ces dernières années et permettent désormais de personnaliser les règles selon l’âge de l’enfant. Vous pouvez aussi recevoir des alertes en cas de comportement inhabituel ou même limiter les temps d’écran de manière intelligente.



